Dans cette série de six peintures de grand format, la palette, plutôt sombre,  est réduite à des tons ocres. Ce choix est en rapport avec la noirceure de la pèriode traversée. Toujours fluide, la peinture joue sur la transparence. Dans les derniers tableaux, elle se fait plus épaisse et délimite le plus souvent des formes en applat. Le dessin évoquant une écriture est souvent noir ou blanc.

On remarquera dans les quatre premières peintures la présence d'un couple. Couple réduit à un bassin de femme posé sur un bassin d'homme, formant ainsi une croix . Cette forme avait déjà été créée dans une sculpture présentée en installation au Salon Comparaison en 2011: la sculpture était posée  au pied d'une croix formée par de petits lavis  érotiques disposés en croix sur un mur. D'autres thèmes, cornes de cervidés (la bête mort éveil sommeil), pieds (scie et cartilage, histoire de bois de rose de montagne) sont présents. Le loup est encore evoqué, dans un seul tableau, comme une lointaine réminiscence (histoire de bois de rose de loup). Il a quitté son caractère obsessionnel. Les derniers tableaux sont comme des sortes de rébus condensant les créations antérieures. Ils s'y raconte une histoire mystérieuse dans laquelle les signes se répondent.