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Etat de cÅ“ur - 2015

 

Série de 12 pièces à base de fil de fer.

1- complexité 30 x 45 x 30 cm

2- Coeur-soi 23 x 52 x 40 cm

3- Femme blanche à la rose 22 x 47 x 30 cm

4- Coeur transparent 16 x 42 x 27 cm

5- Coeur souvenir rouge 28 x 55 x 32 cm

J’avais proposé, l’année dernière, pour justifier une quatrième année aux Beaux-arts de Montparnasse, un projet sur le thème du cÅ“ur et du corps  pour faire suite à la série réalisée en 2014, intitulée « CÅ“ur et corps Â».

 

C’est ainsi qu’est née la série « Etat de cÅ“ur Â». Cette série est constituée essentiellement de femmes chrysalides en fil de fer (on pensera à la série « les dix petites chrysalides Â» réalisée en terre cuite en 2006) dont le cÅ“ur subit des variations. La femme représentée n’est pas toujours chrysalide, elle peut être sein : « Complexité Â», ou racine : « rose blanche Â»,  elle peut être mise en abîme « Femme blanche à la rose Â».

 

Dans cette série, Le « cÅ“ur transparent Â» est celui de l’innocence, les deux « cÅ“ur souvenir Â» ont été réalisés avec un morceau de vêtement ayant appartenu à ma sÅ“ur, que j’ai porté après sa mort et usé jusqu’à la corde. Les « cÅ“ur de cendre Â» ont été réalisés en terre crue, ils représentent une femme qui tient un cÅ“ur ayant elle-même la forme d’un cÅ“ur. Je reprends là, l’idée déjà présente d’une femme qui tient un autre, une absence, son oreiller peut-être, et qui forme ainsi un cÅ“ur. Cette idée est présente dans  la pièce  « cÅ“ur-soi Â». La pièce « cÅ“ur-soi» est ouvragée au crochet. Le commencement de mot so peut mener dans une arborescence à soi, au soleil ou à la solitude.

 

Le titre de cette série « Etat de cÅ“ur Â» évoque celui d’un cÅ“ur en constant état de choc, Le mien peut-être.

 

 

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